Pierre Mazier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pierre Mazier
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonction
Membre (d)
Comité départemental de libération du Gard (d)
-
Maurice Fayet (d)
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Pierre Henri MazierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Pierre Mazier, né le à Jonquières-Saint-Vincent et mort le à Montpellier est un résistant et essayiste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Jonquières-Saint-Vincent, Pierre Mazier est le fils d’une institutrice et d’un directeur d’école publique d’obédience anticléricale et pacifiste[1]. Il obtient en 1938 son baccalauréat au lycée de garçons de Nîmes[1]. Il entre ensuite dans les classes préparatoires du lycée Chaptal[1]. En 1939, il revient à Nîmes et se met à préparer une licence d’histoire-géographie à la Faculté des lettres de Montpellier ; il obtient une maîtrise et suit des cours de préparation militaire supérieure[1]. Socialiste, il fréquente les Auberges de jeunesse et les Éclaireurs unionistes de France[1]. Après l’armistice, il est attiré dans la Résistance par Pierre-Henri Teitgen dont il suit les cours de droit[1]. Membre du réseau Liberté, il distribue Liberté et Combat à Nîmes[1]. Mobilisé en aux Chantiers de jeunesse à Lodève, il échappe l’année suivante au service du travail obligatoire et se réfugie clandestinement à Nîmes[1]. Il rencontre alors Léo Rousson et se met à distribuer des tracts, recueillir des aviateurs alliés, ou protéger des réfractaires[1]. Après la Libération, il devient membre du comité départemental de libération du Gard[1]. Il y assiste aux dissensions entre communistes et socialistes, qui conduisent à la démission de Georges Bruguier[1]. Il démissionne lui-même au début de 1945[2], et est remplacé par le communiste Maurice Fayet. Enseignant au lycée de Nîmes, il est délégué rectoral puis ministériel jusqu’en 1947[1]. Il rejoint ensuite la SNCF jusqu’en 1977[1]. Il rédige en parallèle une quinzaine d’ouvrages sur la Résistance ou l’histoire locale, notamment la série En attendant la liberté avec Aimé Vielzeuf[1].

Il meurt en [3].

Publications[modifier | modifier le code]

  • L’Espélido : histoire des chantiers de la jeunesse en Languedoc-Roussillon (préf. Arthur Conte), Nîmes, Lacour, 1989 (ISBN 2-86971-157-3).
  • Sète au bon vieux temps, Nîmes, Lacour, 1990 (ISBN 2-86971-245-6).
  • Bellegarde et son terroir : entre Provence et Languedoc (préf. Henri Serment), Nîmes, Lacour,

1991 (BNF 35498670).

  • Quand le Gard se libérait : un ancien du CDL raconte (préf. Aimé Vielzeuf), Nîmes, Lacour, 1992 (ISBN 2-86971-615-X).
  • L’Aigoual en colère : au temps des chantiers de jeunesse, Nîmes, Lacour, 1994 (ISBN 2-86971-986-8).
  • Calendal : un chantier de jeunesse en 1942 dans le Gard rhodanien, Nîmes, Lacour, 1994 (ISBN 2-84149-040-8).
  • Jadis et naguère : essai de généalogie familiale, Nîmes, Lacour, 1995 (ISBN 2-84149-170-6).
  • Sommières : aux beaux jours du chemin de fer, Nîmes, Lacour, 1996 (BNF 36157377).
  • Avec Aimé Vielzeuf, Quand le Gard résistait : dans le secret des bois, t. II, Nîmes, Lacour, 1997 (ISBN 2-84149-812-3).
  • Avec Aimé Vielzeuf (préf. Antoine Benedittini, Quand le Gard résistait : sang et lumière (1940-1944), t. III, Nîmes, Lacour, 1998 (BNF 36991736).
  • Aimé Vielzeuf : la Cévenne est en lui, Nîmes, Lacour, 2000 (ISBN 2-84406-857-X).
  • Avec Jean-Claude Namur et Jean-Paul Pignède, Nîmes et le rail : de la bricole au TGV, Breil-sur-Roya, Le Cabri, 2001 (ISBN 2-908816-92-X).

Références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Laurent Pichon, « Mazier Pierre », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, (ISBN 978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.

Liens externes[modifier | modifier le code]